Le passage d’une économie instable à une économie stable qui respecte les limites planétaires implique :
- Une politique d’investissement keynésienne qui permette d’accélérer la transition vers une économie bas-carbone et de déclencher les investissements nécessaires ;
- Une fiscalité plus équitable et davantage redistributive qui s’inspire de ce qui a été fait à la sortie de la seconde guerre mondiale ;
- Une baisse des inégalités entre les pays émergents et avancés et au sein des pays ;
- Une réduction des asymétries économiques ;
- Une règlementation qui favorise la transition bas-carbone associée à des réformes fiscales (taxes et subventions) qui permettent d’amoindrir et de sortir de la concurrence fiscale entre agents économiques et entre les agents dont les externalités sont fortes et ceux dont les externalités sont faibles ;
- Piloter l’économie avec d’autres indicateurs au delà du simple PIB ;
- Davantage de coopération entre les agents économiques ;
- Un meilleur fonctionnement des échanges entre pays avancés et pays émergents ;
- L’Etat doit reprendre un rôle important dans l’économie ;
- Une meilleure politique de la concurrence (qui permettrait de résoudre notamment le problème de la domination des plateformes qui endommagent la démonocratie à la travers la diffusion de mésinformation) ;
- La politique industrielle, la politique de la concurrence et la politique en matière d’innovation doivent favoriser l’économie vertueuse ;
- Des innovations qui favorisent la sobriété et le développement de l’économie circulaire ;